dijous, d’agost 09, 2012
LA VISITA DE MONSIEUR LE MERLUS AL NOSTRE INSTITUT
Em fa molt de plaer de reproduir a continuació l'article que el senyor Le Merlus ha publicat en el seu blog sobre la visita que va fer a les acaballes del curs 2011-2012 al nostre Institut. El senyor Le merlus ha visitat tota una colla d'instituts bilingües de països europeus per tal de constatar com i de quina manera s'hi tracten les llengües.
Demat d'an holl,
Bonjour à tous,
je retrouve un climat océanique proche du climat breton avec des températures plus élevées : autour de 25°C.
A Barcelona/Barcelone, je rencontre Mr Miquel Àngel Estévez et sa classe d'élèves au collège-lycée « Francesc Ferrer i Guàrdia ». Je leur présente le périple à l'aide d'un vidéo-projecteur. L'enseignement est en catalan dans cet établissement scolaire. La « Generalitat de Catalunya » (le gouvernement autonome de Catalogne) a pleine compétence sur l'enseignement. Le catalan est parlé par 8 millions de personnes en Catalogne, dans la région de Valence, une partie de l'Aragon, les îles Baléares, le Roussillon et la ville d'Alguer en Sardaigne.
Je quitte Barcelone en franchissant le massif de Garraf qui domine la mer méditerranée, puis je passe les montagnes Prades pour rejoindre l'Aragon. Les températures sont très chaudes, autour de 35°C. Je porte des manches longues, un pantalon court et un chèche autour du cou pour éviter les brûlures du soleil. Je vide rapidement mes bidons, je demande de l'eau en traversant les villages. De nombreux camions circulent sur la route nationale. Ils sont déportés par leur vitesse et me frôlent de près. Je traverse Saragosse, la capitale aragonaise, sous une chaleur de plomb. Les paysages sont désertiques et les longues lignes droites de la route rendent le trajet monotone.
J'aborde ensuite la Castille en gravissant un plateau à plus de 1000 mètres d'altitude. La steppe fait place à de vastes étendues de culture céréalière. Un vent de face que nul obstacle ne frêne, réduit mon allure. Des automobilistes, des chauffeurs de poids-lourd me klaxonnent et me saluent pour m'encourager. Je suis ensuite le fleuve Douro, je rejoins la ville de Valladolid avant de parcourir de profondes vallées qui me mènent à la frontière portugaise.
J'arrive à Miranda do Douro pour rencontrer les Mirandais qui sont la seule minorité linguistique autochtone du Portugal. Je suis accueilli à l'hôtel de ville par le maire qui revêt une cape d'honneur pour l'occasion. Je rencontre Mr Jorge Lourenço, président de l'association Frauga qui promeut la langue et la culture mirandaises. Je rencontre aussi des enseignants de mirandais. Quinze milles personnes parlent cette langue menacée.
Je quitte Miranda do Douro en direction de la Galice en Espagne. Je passe les monts du Léon où je franchis un col à 1360 mètres. J'atteins le fleuve Sil que je longe dans une vallée étroite et sinueuse. Puis j'arrive à Lugo où je suis reçu officiellement par une délégation du Conseil de la province. La langue galicienne est parlée par un million et demi de personnes et bénéficie d'un statut officiel en Galice.
Je reprends le guidon pour me diriger vers la côte atlantique. Un rayon se casse sur la roue arrière. Les averses de pluie sont fréquentes, les températures moins élevées. Je croise de nombreux pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle. Je parviens à Uviéu/Oviedo, capitale des Asturies. Je rencontre Mr Carlos Pulgar, porte-parole de « Xunta pola defença de la llingua asturiana ». Je rencontre aussi le personnel de l'Académie de la langue asturienne dirigé par Mme Picar Fidalgo. Je donne une interview pour une chaine de télévision régionale. L'asturien compte 400 000 locuteurs et est enseigné dans les écoles.
Je pars des Asturies sur une route côtière vallonnée, dominée par les monts Cantabriques. Un pneu se déchire. J'atteins le Pays basque, les côtes deviennent plus ardues. Je franchis à Bilbao l'estuaire du fleuve Nervion sur le pont de Biscaye, un pont transbordeur qui fut le premier construit et est toujours en service. Les passants me prennent pour un pèlerin de retour de St Jacques de Compostelle. J'arrive à Donostia/San Sebastian. Je rencontre Mr Paul Bilbao, secrétaire général de « Kontseilua » qui regroupe une quarantaine d'organisations oeuvrant pour la promotion de la langue basque. Je rencontre aussi Mme Irene Larraza Aizpurua, directrice de l'institut Etxepare qui promeut et diffuse la langue et la culture basques à l'étranger. Une équipe de la chaine publique bascophone « ETB » me filme pour leur journal quotidien d'information. La langue basque est parlée par 700 000 personnes. Elle est officielle et son enseignement est généralisé dans les écoles.
Je continuerai ensuite vers le sud de la France, l'Alsace, la Belgique...
Ken ar c'hentañ,
à bientôt,
Emmanuel Le Merlus
Barcelone - Barcelona
_P1150933.JPG
Rencontre avec des élèves du collège-lycée "Francesc Ferrer i Guàrdia".
Meeting with students of the « Francesc Ferrer i Guàrdia » Grammar School.
_P1160017.JPG
La « Casa Milà », une oeuvre de l'architecte catalan Antoni Gaudi.
The « Casa Milà » designed by the Catalonian architect Antoni Gaudi.
_P1160128.JPG
La tour Agbar, une oeuvre de l'architecte français Jean Nouvel.
The Agbar tower designed by the French architect Jean Nouvel.
Subscriure's a:
Comentaris del missatge (Atom)
Cap comentari:
Publica un comentari a l'entrada